Article du 22 novembre 2022 – publié sur Facebook
Pourquoi le bonheur des chiens, et non l’obéissance, est ce qui compte
Lorsque nous nous concentrons sur le bonheur des chiens, c’est mieux pour eux et pour nous.
Publié le 15 avril 2020| Avis déposé par Gary Drevitch
Traditionnellement, nous avons parlé de vouloir que les chiens soient obéissants.
Il existe des cours d’obéissance pour les chiens et les chiots, et un certain nombre de personnes ont posé la question (parfois par frustration):
« Comment puis-je amener mon chien à m’obéir?»
Mais que se passe-t-il si c’est la mauvaise question?
Que se passe-t-il si les questions les plus importantes sont :
«Mon chien est-il heureux ?» et «Comment puis-je le rendre plus heureux ? »
De nos jours, nous considérons de plus en plus les chiens comme des membres de la famille.
Nous passons beaucoup de temps avec eux, nous aimons nous blottir sur le canapé et nous les laissons dormir sur notre lit (ou du moins dans notre chambre).
Et bien que parler d’obéissance puisse correspondre aux métaphores démodées de la meute de loups pour les chiens, cela ne correspond pas à la pensée des chiens en tant que membres de la famille.
Et cela ne correspond pas non plus aux modèles de bien-être animal qui se concentrent sur notre devoir de fournir aux chiens ce dont ils ont besoin.
Les chiens sont des créatures vivantes avec leurs propres besoins et souhaits – et les émotions positives sont maintenant considérées comme une partie importante du bien-être animal.
Une partie de ce changement est un changement dans la façon dont nous pensons à la formation.
L’accent mis sur l’obéissance néglige les choses dont les chiens ont besoin (comme les jouets à mâcher) et transforme la marche du chien en un exercice au pied dans lequel les chiens n’ont pas la chance de renifler, alors que nous savons que l’odorat est si important pour les chiens.
Nous savons que l’utilisation de méthodes aversives telles que les colliers de choc, les saccades en laisse et les colliers à dents comporte des risques, notamment des risques de peur, d’anxiété, de stress et d’agression, ainsi qu’une relation potentiellement pire avec la personne.
Les méthodes basées sur la récompense fonctionnent sans ces risques. Elles peuvent faire de l’entraînement une activité amusante et enrichissante pour le chien.
Et si nous nous concentrons sur l’enseignement aux chiens des compétences dont ils ont besoin pour vivre dans notre société – comme comment être manipulés chez le vétérinaire et comment faire face au bruit des feux d’artifice – cela peut les aider à être plus heureux tout au long de leur vie.
Certains problèmes de comportement découlent directement de l’incapacité à répondre aux besoins des chiens.
Si nous pensons à ces questions en termes d’obéissance, nous passons à côté de l’essentiel. Lorsque les chiens ne font pas assez d’exercice et d’enrichissement, ils vont trouver d’autres moyens de brûler de l’énergie.
Lorsque les chiens n’ont pas de jouets à mâcher, ils vont mâcher certaines de nos affaires parce que la mastication est un comportement naturel pour les chiens.
Lorsque les chiens ont peur, ils ont besoin de nous pour les aider à trouver des moyens de faire face, pour enlever ce dont ils ont peur si possible, ou pour leur apprendre progressivement que ce n’est pas effrayant après tout en utilisant la désensibilisation et le contre-conditionnement.
Dans un ménage occupé avec beaucoup de choses à faire, ils peuvent avoir besoin d’un espace sûr où ils peuvent aller se détendre s’ils le trouvent un peu trop.
Et lorsqu’il y a une cause médicale, comme une douleur ou une infection des voies urinaires, une visite chez le vétérinaire est nécessaire.
Bien sûr, il est vrai que certaines choses qui rendent les chiens heureux ne seront tout simplement jamais acceptables pour nous: prendre des poitrines de poulet qui ont été laissées sur le comptoir de la cuisine, par exemple, ou manger des excréments ou se rouler joyeusement sur une carcasse de saumon en décomposition.
Les chiens peuvent aimer ces choses, mais pas nous. C’est à nous d’utiliser la gestion et la formation pour éviter que ces choses ne se produisent. Gardez le poulet hors de portée ou le chien hors de la pièce, par exemple.
La bonne nouvelle est que «Es-tu heureux?» est la question numéro 1 que les gens devrait poser à leur chien, si seulement ils pouvaient parler, suivie de «Comment pourrais-je rendre ta vie plus heureuse?»
Si vous voulez que votre chien soit (encore) plus heureux, il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire. La liste de contrôle pour un chien heureux à la fin de mon livre, Wag: La science de rendre votre chien heureux, est un début.
Vous pouvez également choisir des choses que vous savez que votre chien aime et en faire plus: promenades, reniflement, jeux, entraînement pour les friandises, etc.
S’il y a des problèmes de comportement, demandez de l’aide.
Assurez-vous que tout formateur que vous embauchez n’utilisera que des méthodes de formation basées sur les récompenses. Et bien sûr, trouvez des moyens de faire face aux choses qui rendent votre chien craintif, anxieux ou stressé.
En termes généraux, lorsque nous fournissons aux chiens ce dont ils ont besoin, cela signifie qu’ils ont un bon bien-être et qu’ils sont heureux.
Lorsque les chiens ont ce dont ils ont besoin, ils sont moins susceptibles d’avoir des problèmes de comportement et ils sont plus susceptibles d’avoir une bonne relation avec nous.
Donc, au lieu de penser à l’obéissance, nous devrions penser au bonheur. Tout le monde aime son chien. Et je pense que tout le monde veut que son chien soit heureux aussi.
References
Todd, Z. (2020) Wag: The Science of Making Your Dog Happy. Foreword by Dr. Marty Becker. Greystone Books.
Ziv, G. (2017) The effects of using aversive training methods in dogs – a review. Journal of Veterinary Behaviour, 19:50-60.
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